Éditorial

La liberté de la presse est un sujet assez vaste, c’est pourquoi il ne faut pas le traiter à la légère. À l’aide de mon reportage, je me suis rendue compte que c’est un sujet qui est connu majoritairement en surface par la plupart. Ce qui est dommage, car ce n’est pas quelque chose à prendre à la légère. Certes, des personnes comme les journalistes ou même des personnes ayant une grande culture générale en savent beaucoup sur le sujet. Mais les jeunes sont beaucoup moins au courant car ils ne prennent pas l’habitude de lire le journal ou de se renseigner à ce propos. C’est pourtant quelque chose qu’ils devraient faire, car ça pourrait leur être utile d’avoir des connaissances vis à vis de la liberté de la presse. Ça ne peut qu’être bénéfique.

La liberté de presse reste un sujet plutôt vague car elle diffère selon chaque pays, chaque gouvernement, chaque régime politique. Une dictature ne traitera pas la liberté de la presse de la même manière qu’une démocratie. Ce n’est pas quelque chose de stable. Dans certains pays, elle sera quasi inexistante, tandis que dans d’autres, elle sera beaucoup moins limitée, voire même presque pas du tout. Il s’agit donc de ne pas oublier que la liberté de la presse reste un sujet très controversé du à ces différences notables selon les pays et les régimes politiques.

Grâce à mes entrevues, j’ai pu me rendre compte que, si la liberté de presse ne manque pas au Canada, elle peut tout de même causer du tord, notamment lorsque certains journalistes se permettent de violer le droit à la vie privée de certaines personnes pour pouvoir prendre des photos ou écrire des articles. Il faut cependant se rappeler que tous les journalistes ne sont pas comme ça, il est même plutôt rare qu’ils agissent de la sorte, car ils ont un code éthique à respecter. Il est clair que les journalistes ne doivent pas porter atteinte au respect de la vie privée, et bien sur, ils ne peuvent rien publier sans preuves. Cela n’empêche pas que certains journalistes se le permettent. Les médias sociaux voient le plus d’informations divulguées sans preuves. Notamment sur Facebook, le géant des réseaux sociaux. Tout le monde donne son avis, et ça peut même aller jusqu’à la diffamation et les insultes, ce qui pourrait entraîner, un jour, des poursuites envers les personnes concernées. Le Canada est un pays très ouvert qui ne limite quasiment pas la liberté de la presse afin que chacun puisse rendre compte des actualités.

Selon moi, il est évident que la liberté de la presse est quelque chose d’essentiel dans une société. Il semble normal que les journalistes doivent nous informer, mais tout en gardant un sens moral, il ne faut pas dépasser certaines limites, cela risquerait de créer des dilemmes éthiques. Le rôle des journalistes n’est pas de créer du tord, mais bien d’informer. Et d’informer correctement.

(488 mots)

Laisser un commentaire